Interview Eva de Kerlan
*
Peux-tu nous parler de toi en quelques mots?
Bonjour,
Eva en quelques mots, c’est : une maman, une passionnée (de
lecture, d’écriture, de films, de… de tout ! ), une
rêveuse, une éternelle romantique.
*
D’où te vient cette envie pour l’écriture? Comment as-tu
commencé à écrire?
LA
question que tout auteur appréhende ! Je ne sais pas
exactement. J’ai toujours beaucoup lu, même enfant, et au fil du
temps, en grandissant, j’ai modifié certains passages de mes
lectures, dans ma tête, certaines fins. De là, il n’y a qu’un
pas avant de saisir un stylo et de rédiger sa propre histoire. Ce
que j’ai fait. D’abord rien de transcendant, des répliques
augmentées de textes lus ; puis j’ai pris confiance et créé
mes propres récits.
*
Depuis combien de temps écris-tu?
Ouh
la ! mon premier véritable texte, je veux dire une véritable
histoire qui tienne la route, date de mon adolescence. Mes 14 ans
peut-être. Avant on ne peut pas vraiment qualifier ça d’histoire.
Et depuis, je n’ai jamais arrêté.
*
Fais-tu lire ce que tu as écris avant de l’envoyer à ta maison
d’édition? Si ce n’est pas indiscret à qui?
A
vrai dire… oui. Mon époux a le privilège de lire en
avant-première tous mes écrits, et de me donner son avis. J’accorde
beaucoup d’importance à ce qu’il peut m’en dire : lui et
moi n’avons pas la même vision des livres, et il m’offre un
point de vue très différent et complémentaire du mien, dont je
m’efforce de tenir compte assez souvent, quand il a raison. Mais
chut, ne le lui répétez pas….
*
Quand écris-tu? As-tu un « rituel » d’écriture?
J’écris
le soir, la nuit. J’ai toujours écrit quand il n’y a plus
personne pour me déranger (rdv, téléphone, net, etc). J’ai
besoin de calme, d’être certaine qu’on ne m’interrompra pas.
Depuis peu, compte tenu de mon rythme de travail et des demandes que
je reçois, mais aussi compte tenu de ma vie familiale, j’ai dû
briser ce rituel et prendre mes stylos en journée. Ça a été
horrible. Je suis bien moins productive lorsqu’il fait jour, à
croire que je suis un vampire ! Mais en me forçant, j’ai fini
par y arriver.
*Que
préfères-tu dans ton activité d’auteure? Avant, pendant, après
l’écriture? D’autres moments?
J’aime
cette possibilité que j’ai de changer le monde. De créer des
mondes débarrassés des dérives et du pire de ce que notre société
a à offrir.
Quant
aux moments, je les aime un peu tous, chacun a sa particularité.
J’adore le frémissement que j’ai quand un texte se créé dans
ma tête, que les fils se dénouent les uns après les autres, que
l’intrigue se met en place. Je suis fan de ces instants où j’écris
stylo en main, que les mots se forment et s’enchaînent
convenablement presque tous seuls sur le papier, c’est presque
magique. Et la relecture, une fois tout terminé… l’est tout
autant. Parfois je regarde ce que j’ai écrit et je me dis :
ce n’est pas possible, ce n’est pas moi qui ait écrit cela. Et
pourtant…
*Que
représente l’écriture pour toi?
L’écriture,
c’est ma vie. Une partie indispensable de ma vie, au même titre
que mes enfants, ma famille. Je ne me vois pas exister sans écrire.
Je crois que ce serait comme être privée d’air : impossible.
*
Peux-tu nous parler de ta nouvelle saga « Zeus
Dating »
?
Ah,
Zeus… Cette saga a une histoire déjà bien remplie avant même
d’être parue. Elle est issue de l’appel de textes que B sensory
et Nisha ont lancé fin 2015. J’ai tout de suite adoré le sujet.
Je suis fan de mythologie depuis l’enfance, je maîtrise le sujet,
ça collait donc parfaitement pour moi. Sauf que j’étais alors en
pleine rédaction de la saison 2 de Journal
d’un gentleman
et des nouvelles de Gourmandises
en parallèle. Assez follement, j’ai cru que je pourrais jongler
entre tout ça. Impossible. Janvier est arrivé, la dead line aussi,
je n’avais rien. J’ai passé plusieurs nuits blanches, d’un
coup sur ce texte, tout en récupérant de la documentation pour
rester assez fidèle à la mythologie malgré tout. Je l’ai
transcrit dans la foulée, relu, augmenté. Et bam ! envoyé in
extremis à Nisha. Je n’en revenais pas qu’il soit retenu !
Mais j’étais ravie. Car ce sujet, c’était du bonheur pur à
rédiger !
*
Comment définirais-tu en quelques mots ton ou tes héros, héroïnes?
Mon
héros, car encore une fois, j’ai choisi la voix d’un homme pour
raconter mon texte – et pas des moindres : Zeus en personne.
Zeus, c’est le roi des dieux, le plus puissant, le plus fort. C’est
aussi un amant incroyablement demandé – notez qu’il est marié.
Mais cela ne l’empêche pas de batifoler comme bon lui semble. Et
d’ailleurs, c’est ce qui va lui causer pas mal de soucis… Je
n’en dis pas plus, mais j’ai essayé de coller aux mythes qui
environnent le Zeus de la Grèce antique, tout en lui conférant un
aspect plus actuel et plus… hot.
*
Quels sont tes auteurs(es) préférés?
J’en
ai beaucoup. C’est surtout leur qualité de texte, leur
imagination, leur style qui font que j’aime les lire. Je peux citer
par exemple Jean Auel, l’auteur de la saga préhistorique des
enfants
de la terre,
Hugo Verlomme et son inégalé livre Mermère,
Mary Stewart et sa trilogie sur Merlin, Robin Hobb, Maurice Druon,
Barjavel… la liste est longue. Je vais m’arrêter là.
*
Si tu devais choisir ton livre et ta chanson coup de cœur du moment
ça serait?
Hum.
Voyons… L’assassin
et le fou,
de Robin Hobb, qui est la suite de sa saga L’assassin
royal.
Je viens de finir de dévorer les deux premiers tomes, j’adore !
La chanson ? Disons « si mes larmes tombent », de
Christophe Willem. Toute en douceur, elle me prend aux tripes.
*
Une citation favorite?
« On
ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les
yeux ».
*Quels
conseils donnerais-tu aux personnes qui aimeraient se lancer dans
l’écriture?
Il
y en aurait beaucoup. Mais pour l’essentiel : prendre son
temps, ne jamais se précipiter dans l’écriture, se relire, être
impitoyable envers soi-même, garder espoir.
*
Et pour finir un petit mot pour tes lectrices?
Eva
n’existerait pas sans mes lectrices (et sans Nisha aussi). Elles
m’ont façonné, donné ma chance dans la romance. Elles
m’encouragent, me suivent et me portent. Elles me supportent, même,
et me donnent l’énergie de continuer. Bref elles sont géniales.
Quand en août j’ai posté sur FB des messages pour raconter un peu
l’évolution du texte que j’écrivais, j’ai été
incroyablement surprise de voir leurs réactions, leur impatience.
C’est motivant. Et gratifiant.
Alors
tout simplement je voudrais leur dire merci. Et j’espère qu’elles
aimeront Zeus, et qu’elles me le feront savoir à grands cris !
Merci
Eva de t’être prêtée au jeu des questions pour notre page
Livres-avis de Steph
#lateamlivresavisdesteph
Merci
à toi.
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